samedi 25 octobre 2014

Séoul et la disparition de ses autoroutes urbaines : mythe ou réalité ?

La rivière de Cheonggyecheon le soir

Dans les milieux de l’urbanisme et de la mobilité urbaine, la Corée du Sud et plus particulièrement Séoul sont réputées être à l’avant garde de la reconquête de la ville par les piétons avec la destruction d’une autoroute urbaine et la remise en état d’une rivière : Cheonggyecheon road.



D'où surgit la rivière...
… des jets d'eau !












Un échassier vient pêcher














Lieu d'animation la nuit


Bien sûr, cet espace public est très réussi, c'est  devenu un lieu de vie et de promenade diurne et nocturne, mais c’est un peu l’arbre qui cache la forêt, tout comme ce flyover récemment détruit pour cause de vétusté ; il y a encore beaucoup, beaucoup d’autoroutes urbaines qui se croisent, se superposent en pleine ville, au bord et au travers du fleuve… et qui continuent à se construire.











Lost ?











Au bord du fleuve une piste cyclable

Certes quand on débarque pour quelques jours (septembre 2014) d’Inde et plus particulièrement de Delhi, on éprouve un véritable ravissement à sortir dans la rue, pouvoir marcher sur des trottoirs, flâner dans les espaces publics, les rues piétonnes, devant des vitrines, sortir dans la foule le soir… et voir des femmes seules, en groupe ou accompagnées qui se promènent, habillées à l’occidentale.






















Mais ces quartiers sont des îlots urbains qu’il n’est pas question de relier entre eux à pied ou en vélo, les ruptures urbaines liées aux infrastructures de voiries sont des frontières et des no man’s land hostiles aux piétons.

Points positifs malgré tout : un souci de l'environnement paysager, quelques passerelles qui enjambent les coupures et puis bien sûr ces quartiers historiques où l'on peut marcher des heures ; mais ce sera l'objet d'un prochain post !















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