mardi 28 octobre 2014

Corée du Sud: nouvelles technologies, prévention...

A gauche l'entrée du Digital Pavillon

A la découverte d'une partie de la Corée de demain lors d'un court séjour en septembre dernier : nouvelles technologies au service de l'éducation et de la prévention dans deux "temples" du futur, le Digital Pavillon à Séoul et le centre de prévention de POSCO, groupe industriel Coréen, 4ème producteur mondial d'acier basé à Pohang.



Le Digital Pavillon est un lieu où l'on peut découvrir et imaginer à quoi pourraient servir, dans le quotidien du futur, les nouvelles technologies.

Et quand on anime chaque semaine un atelier de dessins et travaux manuels à Tara Tots et que l'on arrive dans cet endroit magique, on reste sans voix et on imagine ce que l'on pourrait faire avec l'une de ces technologies : il s'agit d'un mur virtuel animé où sont projetés et animés des personnages dessinés sur une table de dessin à écran tactile. Sur cette table plusieurs cahiers de dessins, on choisit la forme d'un animal, on le colorie avec les palettes de peinture, on le découpe virtuellement quand il est achevé, puis on le pousse du doigt sur la table vers le mur, il disparait pendant une seconde puis apparait sur le mur dans un angle de la forêt, et y déambule inlassablement  s'il s'agit de lions, éléphants, chevaux … ou s'accroche aux arbres pour les singes ou chouettes. Et en sautant devant un animal, il se met à sauter aussi… Très ludique !




Simulateur de conduite


Au Digital Pavillon, des armées de robots dansant tous ensemble "Gangnam style"…
c'est vrai que le célèbre quartier Gangnam-gu,
chanté par Psy n'est pas loin !


Heurseusement les plans de métro sont bilingues
A côté de ce temple des nouvelles technologies, on aurait pu imaginer des bornes d'informations interactives, ou plus prosaïquement bilingues…. Malheureusement non ! Certes "Public Area Information" est bien en anglais pour nous signifier l'utilité de cette borne, mais quand il s'agit de comprendre où nous sommes, tout est en Coréen…. C'est le paradoxe de ce pays très attaché à son histoire et sa langue… très peu de personnes parlent anglais, dans les restaurants il faut bien souvent se débrouiller avec des menus en Coréens et des serveurs/euses ne parlant pas un mot d'anglais.


Modernité aussi dans le métro :
partout des portes palières.


Tout autour du Digital Pavillon, l'architecture moderne contraste avec les quelques quartiers anciens de Séoul qui subsistent.





Visite du Centre de prévention de POSCO (Pohang - 271 km au sud-est de Séoul)

Le centre de prévention de Posco, ouvert à tout public, est basé sur les nouvelles technologies pour prévenir les risques d'accidents, sensibiliser à l'hygiène alimentaire… Exemples :

  • salle de cinéma 3D avec sièges mobiles où l'on est projeté en plein coeur d'une usine et de ses machines pour être sensibilisé aux risques liés à des comportements accidentogènes, 
  • parcours dans l'obscurité simulant de la fumée : comment sortir au plus vite d'un lieu où se déclare un incendie,
  • lunettes qui simulent un état alcoolique, il faut alors essayer de marcher droit sur une ligne jaune tracée au sol … et se rendre compte que c'est impossible,
  • habits simulant l'obésité, 
  • crash-test en voiture à 20 km à l'heure,
  • escalier piano ludique pour favoriser la marche à pied pour grimper les étages….
Des photos des catastrophes routières ou maritimes récentes….
et au fond un simulateur de conduite


Crash test à 20 m/H : mieux vaut être attaché !

On peut enfiler des habits simulant
l'obésité (tailles adulte et enfant)
Divers postes de simulation liés à la santé
et à l'hygiène alimentaire
Et enfin ce fameux escalier piano que l'on trouve
maintenant un peu partout dans le monde




samedi 25 octobre 2014

Séoul et la disparition de ses autoroutes urbaines : mythe ou réalité ?

La rivière de Cheonggyecheon le soir

Dans les milieux de l’urbanisme et de la mobilité urbaine, la Corée du Sud et plus particulièrement Séoul sont réputées être à l’avant garde de la reconquête de la ville par les piétons avec la destruction d’une autoroute urbaine et la remise en état d’une rivière : Cheonggyecheon road.



D'où surgit la rivière...
… des jets d'eau !












Un échassier vient pêcher














Lieu d'animation la nuit


Bien sûr, cet espace public est très réussi, c'est  devenu un lieu de vie et de promenade diurne et nocturne, mais c’est un peu l’arbre qui cache la forêt, tout comme ce flyover récemment détruit pour cause de vétusté ; il y a encore beaucoup, beaucoup d’autoroutes urbaines qui se croisent, se superposent en pleine ville, au bord et au travers du fleuve… et qui continuent à se construire.











Lost ?











Au bord du fleuve une piste cyclable

Certes quand on débarque pour quelques jours (septembre 2014) d’Inde et plus particulièrement de Delhi, on éprouve un véritable ravissement à sortir dans la rue, pouvoir marcher sur des trottoirs, flâner dans les espaces publics, les rues piétonnes, devant des vitrines, sortir dans la foule le soir… et voir des femmes seules, en groupe ou accompagnées qui se promènent, habillées à l’occidentale.






















Mais ces quartiers sont des îlots urbains qu’il n’est pas question de relier entre eux à pied ou en vélo, les ruptures urbaines liées aux infrastructures de voiries sont des frontières et des no man’s land hostiles aux piétons.

Points positifs malgré tout : un souci de l'environnement paysager, quelques passerelles qui enjambent les coupures et puis bien sûr ces quartiers historiques où l'on peut marcher des heures ; mais ce sera l'objet d'un prochain post !















mercredi 22 octobre 2014

Fresques et vie quotidienne à Shapur Jat


Shapur Jat est l’un des quartiers de New Delhi que je préfère : quartier populaire investi par des designers indiens, il est très agréable de se promener dans ses ruelles où il y a du monde, juste ce qu’il faut pour se sentir à l’aise et en sécurité.



En juin 2013 à l'occasion d'une City Walk j'avais déjà fait un post sur ce "village" en mutation. La dernière fois que j'y suis retournée, c'est avec mon appareil photo en bandoulière pour saisir de superbes fresques et quelques scènes de la vie quotidienne….



Drôle de machines que l'on peut facilement rater si on ne lève pas la tête en l'air !







On ne sait pas ce qui se passe derrière ces murs, sans doute un mauvais quart d'heure pour ces volailles bien vigoureuses.

Ci-dessous tendance végétarienne !





Un restaurant

Quiétude dans les cours

Inévitablement dans ce pays on ne
peut prendre une photo sans qu'aussitôt
les personnes qui nous entourent veulent être dessus !
Deux écolières dans l'objectif et au final une troisième s'impose.

Et quelques jours avant Diwali on repeint les façades !